Comment choisir son psy ?
Choisir son psy n’est pas toujours évident. Une personne qui consulte un psychanalyste le fait parce que quelque chose ne va pas bien, mais il ne sait pas trop comment il pourrait l’aider et donc sur quels critères se baser pour choisir.
Voici quelques conseils pour bien choisir votre psychanalyste.
Peut-on parler de bon ou de mauvais psy ?
Les notions « bon » et « mauvais » sont plutôt subjectives. Cela n’empêche pas qu’il y ait vraiment de mauvais psychanalystes, qui n’ont pas les qualifications nécessaires pour pratiquer la psychanalyse, qui ne respectent pas l’éthique du métier ou pour toute autre raison.
Mais comme on a dit, dire qu’un psy est mauvais ou bon est souvent une question subjective. À titre d’exemple, il se peut que vous n’aimiez pas un psychanalyste simplement parce qu’il ne parle pas (que rarement) alors qu’à un autre patient, cela convient parfaitement.
Comment donc savoir si un psychanalyste est bon, bon pour vous, ou mauvais pour vous ?
Les premières impressions : ça marche aussi en psychanalyse
On parle souvent d’instinct et de premières impressions quand il s’agit de faire des choix ou de juger des personnes. Eh bien ! En psychanalyse, ça marche aussi.
En effet, vous pouvez reconnaître dès les premiers rendez-vous, voire le premier entretien, si vous êtes confortable avec un psy. Vous allez ressentir que vous êtes devant une personne à qui vous pouvez parler de tout, qui va vous écouter sans jugement et qui veut vraiment vous aider. En bref, le psychanalyste vous aspire confiance et sécurité. C’est un élément essentiel lorsqu’il s’agit de choisir son psy.
L’éthique du travail qu’il doit respecter
En dépit du courant du psychanalyste et du fait qu’il soit spécialisé dans d’autres domaines de la psychologie ou non, il est là pour faire de l’analyse et doit donc respecter l’éthique du travail analytique.
Avant de choisir son psy, il faut vérifier quelques éléments dont l’absence ou l’altération peuvent être alarmantes. Tout d’abord, le psychanalyste doit décider avec vous le nombre de séances par semaine, la durée et le prix qui doivent tous être fixes. Ceci définit en effet le cadre de la psychanalyse qui est une donnée essentielle pour le patient ressente le droit (il paie) et la liberté de parler.
L’éthique du métier exige aussi que la psychanalyse se déroule dans le cabinet et que le psy ne cherche pas à vous voir en dehors du cadre défini. La relation entre l’analyste et l’analysant (patient) doit être respectée et ne jamais être dépassée. Le psy est là pour apporter de l’écoute bienveillante et sans jugement, et ne peut pas devenir ami ou entretenir une relation intime ou sexuelle.
Un bon psy accueillera vos doutes
Que ce soit lors du premier entretien, dans les premières séances ou même après quelques temps, un bon psychanalyste accueillera vos doutes.
Si vous avez des questions à propos de ses qualifications, si vous ressentez que psychanalyse ne vous fait aucun bien ou si vous n’êtes pas d’accord avec ses idées, vous pouvez vous exprimer et ça ne doit pas le contrarier.
Sachez aussi que la psychanalyse n’a pas pour but de vous rendre heureux et que le psy n’est pas là pour compatir avec vous. Si vous ne passez pas par des moments difficiles ou douloureux en plus des moments de bien-être, c’est que vous n’avancez pas vraiment.
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